Nouakchott a abrité ce samedi, la cérémonie de lancement d’une conférence sur « la manière d’identifier les risques de violences basées sur le genre liés à l’autonomisation économique, organisée par le Gouvernement en partenariat avec des ONG actives dans le domaine et le PNUD.
Organisée sous le thème « Comment identifier et atténuer les risques de violence sexiste associés à l’autonomisation économique des femmes », .l’événement s’inscrit dans le cadre des activités commémorant la Journée internationale de lutte contre la violence à l’égard des femmes (16 jours d’activisme contre la violence à l’égard des femmes et des filles), vise à s’inscrire dans le mouvement national de la société civile contre la violence basée sur le genre.
La violence en général est considérée comme dangereuse, non civilisée, contraire au bon goût et contraire aux enseignements de la charia et de la loi, notant qu’elle est plus dangereuse et rejetée si elle est basée sur le genre et prend comme base et point de départ certaines idées fausses, stéréotypes trompeurs et fausses hiérarchies, a déclaré à cette occasion, la ministre de l’Action sociale, de l’Enfance et de la Famille, Mme Saviya Mint Ntahah.
Le Président et le Gouvernement sont déterminés à lutter contre ces perceptions et comportements, a-t-elle dit, qualifiant la violence économique de l’une des formes de violence les plus dangereuses en raison des obstacles qu’elle pose à l’autonomisation des femmes et à leur participation au processus de développement. .
Pour sa part, la Présidente de l’Organisation des femmes, du travail et du développement, Mme Yassine Mbodj, a rappelé le rôle de premier plan de l’organisation dans la lutte et l’atténuation des risques de violence basée sur le genre, louant le rôle de premier plan joué par le ministère de l’Action sociale à travers son engagement à protéger et à promouvoir les droits des femmes dans le pays.
Pour sa part, la Représentante résidente assistante du PNUD en Mauritanie, Mme Adamé Coulibaly, a souligné l’importance de la campagne des 16 jours d’activisme pour lutter contre la violence à l’égard des femmes et des filles, notant que malgré les grands progrès qui ont été réalisés dans le monde et en Mauritanie, la violence à l’égard des femmes et des filles continue et reste un fléau dans toutes les couches de la société, soulignant dans ce contexte qu’une femme sur trois est victime de violences physiques ou sexuelles dans sa