La Cour d’appel de Nouakchott libère provisoirement l’ancien sénateur Mohamed Ould Ghadda

 

Aujourd’hui, la Cour d’appel de Nouakchott a accordé la liberté provisoire à Mohamed Ould Ghadda, ancien sénateur et président de l’Organisation de la Transparence Totale, suite à une demande de sa défense.

La décision de libération intervient après environ trois mois de détention, ordonnée par le juge d’instruction.

La Cour d’appel a rendu ce verdict après que la chambre pénale du tribunal de Nouakchott-Ouest ait rejeté une précédente demande de libération provisoire.

La défense d’Ould Ghadda avait déposé une demande de liberté provisoire le 15 juillet devant la chambre pénale, qui avait ensuite été transmise au ministère public pour avis le 16 juillet.

Le 17 juillet, le président de la chambre avait refusé la demande de liberté provisoire, arguant que les raisons de la détention préventive stipulées à l’article 138 du Code de procédure pénale étaient toujours valables, notamment en ce qui concerne la gravité des faits.

Le président de la chambre a estimé qu’il était préférable de ne pas prendre de décisions hâtives sans nécessité impérieuse ou raisons justifiées, surtout que l’accusé avait la possibilité d’être jugé dans un délai raisonnable pour les accusations portées contre lui.