Vague de révocations après un rapport accablant de la Cour des comptes

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Une large opération de révocation a touché, ce mardi, vingt hauts fonctionnaires de l’administration mauritanienne, à la suite d’un rapport de la Cour des comptes portant sur la gestion de trente responsables issus de différents ministères, directions centrales et sociétés publiques, selon des sources concordantes citées par Essahraa Online.

Le rapport, dont les conclusions auraient mis en lumière plusieurs irrégularités dans la gestion administrative et financière, a conduit le gouvernement à prendre des mesures immédiates, marquant ainsi une nouvelle étape dans la politique de bonne gouvernance prônée par les autorités.

Les fonctionnaires relevés de leurs fonctions appartiennent à plusieurs secteurs stratégiques, notamment le Ministère du Pétrole, des Mines et de l’Énergie, le Ministère de la Santé, le Ministère de l’Emploi, le Ministère de l’Intérieur, le Ministère des Transports, ainsi qu’à des entreprises publiques telles que SOMELEC, Mauritania Airlines, la Société des Hydrocarbures, la Société SNAT, et les Abattoirs de Nouakchott.

Parmi les personnalités concernées figurent notamment :

  • Mohamed Lemine El Moustapha, Mohamed Yahya Ahmed Zerough, Ahmed Salem Ould Bouheda et El Moustapha El Bechir (Pétrole, Mines et Énergie) ;

  • Ba Halimata et Debba Ould Zein (Santé) ;

  • Taleb Sid Ahmed, Abdi Salem Cheikh Saadbouh, Cheibetta Habib Sidi Mouloud et Amara Soumaré (Emploi) ;

  • Abdi Ould Horma et Mohamed El Hafedh Babah (Intérieur) ;

  • Cheikh Ould Bedde (SOMELEC) ;

  • Mohamed Khalifa Ould Beyah et Ahmed Abderrahmane Ould Miské (Mauritania Airlines) ;

  • ainsi qu’un ensemble de responsables du Ministère des Transports et de sociétés publiques.

Selon plusieurs observateurs, cette vague de révocations traduit la volonté du gouvernement de renforcer la transparence et de lutter contre la mauvaise gestion dans les institutions publiques. Toutefois, certaines sources évoquent également des considérations politiques dans la sélection des personnes concernées.

Aucune communication officielle n’a encore été publiée par le gouvernement sur les suites judiciaires éventuelles de ce dossier.