Sahara Médias – Quelques minutes avant la fin du délai imparti au dépôt des candidatures aux prochaines élections présidentielles, le président du Conseil constitutionnel, Diallo Mamadou Bathia a déclaré que le Conseil garantit la liberté de candidature à tous les Mauritaniens qui en remplissent les conditions.
Cette déclaration a été faite lors d’un entretien avec l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz lors de la présentation de son dossier de candidature, mercredi soir, à laquelle a assisté un journaliste de Sahara Media, après que les journalistes aient été autorisés à entrer pour la prise de photos.
Dernier à arriver au bâtiment du Conseil Constitutionnel, ould Abdel Aziz a justifié son retard au président du Conseil Constitutionnel par celui accusé par une « figure » de son staff encore « en route » vers le Conseil Constitutionnel.
Ould Abdel Aziz n’a pas révélé l’identité de la personne attendue, ajoutant seulement à l’intention du président de la cour constitutionnelle que son nom a été communiqué aux gardes et il s’avérera par la suite qu’il s’agissait de Mohamed Ould Abidine.
Le président du Conseil constitutionnel a alors déclaré : « Vous êtes le dernier à déposer votre dossier de candidature, vous avez donc assez de temps ».
« Heureusement que nous étions les derniers à arriver » a notamment déclaré ould Abdel Aziz.
Diallo Mamadou Bathia rassurera le candidat ould Abdel Aziz en affirmant que le Conseil constitutionnel garantit à tous une liberté absolue à tous ceux qui veulent déposer leur dossier de candidature ».
Réplique du candidat : « c’est bien. S’il y a une marge de liberté, c’est ici » avant de demander le délai fixé pour la publication de la liste définitive des candidats.
Au plus dans quatre jours a précisé le président du conseil constitutionnel.
Les journalistes ont été priés de quitter la salle, alors que l’ancien ministre Seyidna Aly Ould Mohamed Khouna, déclarait à Sahara Media qu’une déclaration de presse serait faite après la fin du dépôt du dossier de candidature.
Ould Abdel Aziz, condamné à cinq ans de prison pour enrichissement illicite et blanchiment d’argent, présente sa candidature aux élections.